Traversée de la France A pied, DE Hendaye à Menton

Du 12 juillet au 07 octobre 2020

Par les parcs nationaux des Pyrénées, des Cévennes et du Mercantour
Par les parcs naturels régionaux des Pyrénées Ariégeoises, du Haut-Languedoc, des Grands Causses et des Baronnies provençales

Carte Traversée de la France d'Ouest en Est. Traversée de la France Max de Nature

     L'idée de traverser la France à pied nous trottait dans la tête depuis quelques années. Pour relier les frontières Atlantique-Espagne et Méditerranée-Italie, nous avons privilégié les zones rurales et les parcs naturels propices à la marche, en sillonnant les massifs du Sud du pays. Pics et canyons des Pyrénées, steppes et gorges des causses du Massif Central, crêtes et forêts des Préalpes, pâturages et cols des Alpes du Sud... peu de régions dans le monde rivalisent avec la diversité, la densité et la beauté des paysages du quart Sud de notre petit hexagone.
    Capables d’être autonomes pendant une semaine et l’appli Géoportail nous mettant à disposition toutes les cartes de randonnée françaises, notre itinéraire n’était pas calibré « à un sentier près ». Il s’est adapté aux conditions météorologiques, aux conseils glanés en chemin... ainsi qu’aux éventuels coups de mou ! Néanmoins, la ligne directrice demeura dans l’envie de suivre essentiellement les voies susceptibles de nous immerger pleinement dans les environnements ruraux et sauvages les plus variés et les plus inspirants possibles.


Pour soutenir ceux qui s'engagent en faveur de la biodiversité

     L’association Humanité et biodiversité, comme son nom l’indique, axe principalement son action sur la relation entre la nature et la société. Elle travaille donc plus particulièrement à promouvoir la nature du "quotidien" (en ville, dans son jardin, etc.), bien qu'elle agisse aussi activement auprès des autorités pour défendre la biodiversité dans son ensemble.
     Grâce à son concept d’Oasis Nature, chacun peut, à son échelle, agir pour la biodiversité. Aidés par les principes, la charte et le soutien de l’association, le citoyen « lambda » ou la collectivité territoriale gagne le pouvoir de favoriser l’émergence de milieux propices à la vie, aux oiseaux, aux insectes, aux plantes sauvages... que ce soit sur un balcon, dans un jardin de 50 m2 ou un domaine de 25 hectares.

 

      A travers notre traversée, nous voulions apporter dans notre soutien à cette belle initiative. Pour cela, nous avons élaboré une plateforme participative pour que les personnes nous suivant sur le blog puissent parrainer notre marche. L'intégralité des dons récoltés ont été reversés à Humanité et Biodiversité... pour donner une voix aux ours, aux abeilles sauvages, ainsi qu'à tous les autres vivants, y compris les humains, qui ont aujourd'hui les plus grandes difficultés  à revendiquer la place qui est la leur en France et sur la planète !

 

Notre marche a permis de récolter 1020 euros pour Humanité et Biodiversité !


Par Justine (Juju) et Maxime (Max)


En couple depuis quelques années, nous partageons le goût de la marche au long cours. Treks engagés en Afrique, traversée du Népal à pied en autonomie, diverses randonnées en France... nous avons une « vague » idée de la tâche qui nous attend.


Juju, 31 ans, psychiatre masquée depuis 4 mois, en grand besoin d’un bon bol d’air :
« La vraie "folie"... serait-ce de ne pas réaliser ses rêves ? En tant que professionnelle de la santé mentale, je ne peux donc pas me permettre de ne pas entreprendre cette belle traversée du Sud de la France par ses parcs naturels. Par cette aventure, j’espère aussi modestement mettre en lumière que la folie est avant tout collective, comme le clame justement Hubert Reeves, le président d’honneur de Humanité et biodiversité : " L’Homme est fou ! Il adore un Dieu invisible et détruit une nature visible, inconscient que la Nature qu’il détruit est le Dieu qu’il vénère." »


Max, 33 ans, guide en Namibie à ses « heures perdues », au « CTDI » (Chômage Technique à Durée Indéterminée) :
« Je compte bien profiter de ses "heures retrouvées", en raison de l’effondrement du tourisme international, pour réaliser l’un de mes rêves. En plus, traverser la France à pied cet été aura au moins le mérite de soulager partiellement ma mauvaise conscience d’affreux pollueur... même si je considère (de mauvaise foi?) que les vols internationaux pour agrément ne représentent pas LE danger environnemental numéro 1, notamment au regard de la myriade d’autres activités émettrices de gaz à effet de serre et bien moins enrichissantes sur le plan personnel que le voyage ! »